Christophe Guerin, cdi.0740034K [at] ac-grenoble.fr, Collège Henri Corbet
70 % des collégiens et plus de 80 % des lycéens s’informent au moins par les réseaux sociaux (étude Cnesco 2019). Pour les médias d’information, la communication sur les réseaux sociaux, qui s’adapte aux particularités des téléphones portables, est donc devenu un passage obligé pour toucher la cible des adolescents. La séance proposée porte sur un travail d’analyse et de production d’une « story », format prisé par les jeunes pour s’informer.
La séquence se propose de répondre aux questions suivantes :
Avec quels objectifs et par quels moyens le journaliste transforme l’information pour la diffuser sur des supports nomades et s’adapter au public qui les utilise ? Émouvoir revient-il à désinformer ?
Pour cela, deux formats pédagogiques sont proposés :
- un format court en une séance pour analyser deux éléments : les différences entre une dépêche d’agence et son évolution une fois que le journaliste l’a exploité sous l’angle souhaité ; les composantes particulières de la « story » et les objectifs recherchés en comparaison avec un article de presse plus classique.
- un format long en cinq séances aboutissant à la production par les élèves d’un reportage de type « story » en mode collaboratif. Cinq étapes sont imposées comprenant des ateliers en classe et la finalisation des étapes en autonomie : questionnement du sujet, découpage de la story en séquences, sélection d’images, écriture du texte et enregistrement sonore.
Objectifs
- Distinguer une information brute d’une information ayant fait l’objet d’un traitement journalistique répondant à une ligne éditoriale
- Faire la distinction entre le traitement journalistique comprenant le point de vue particulier du journaliste ou l’appel à des émotions, et la fausse information ou le bidonnage portant sur une falsification des faits.